
Il n’est pas toujours évident de maintenir son niveau de concentration. Des spécialistes affirment que le cerveau d’un adulte peut se concentrer pendant une heure environ alors que pour les enfants, on tourne plutôt autour de 20 minutes. Il ne s’agit que d’une moyenne évidemment, mais ces chiffres indiquent que, même si le cerveau travaille à plein régime, il n’est pas toujours possible de se concentrer. Les problèmes de concentration sont donc propres à l’Homme.
Qu’est-ce qu’un manque de concentration ?
La concentration est une aptitude permettant de porter toute son attention sur une activité précise. Grâce à une bonne concentration, on peut bloquer les éléments perturbateurs comme le bruit ou les influences extérieures pour rester concentré(e) sans discontinuer. Mais l’Homme est un « chasseur-cueilleur » de nature : son cerveau doit en permanence être sur le qui-vive et passe au crible l’environnement qui l’entoure, les personnes et les situations qu’il rencontre. Il sauvegarde les informations importantes et cherche celles qui manquent, et peut basculer en mode « alerte » à tout instant. Le cerveau a constamment besoin de distractions, et est avide d’apprendre et de tester de nouvelles choses.
Se concentrer signifie calmer son esprit et faire abstraction de ce qui nous entoure. Cela ne fonctionne qu’un certain temps et sous certaines conditions, sans quoi maintenir son niveau de concentration est difficile.
Les termes « problèmes de concentration » et « troubles de l’attention » sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ne sont toutefois pas synonymes. Les problèmes de concentration sont souvent de courte durée et donc temporaires alors qu’un trouble de l’attention induit des difficultés d’attention et de concentration de manière générale.
Les causes d’un manque de concentration
Les causes possibles des problèmes de concentration peuvent être très variées. Elles peuvent être de nature psychologique ou physique.
Des facteurs issus de l’environnement comme le bruit, le stress, la pression, la chaleur ou la mauvaise luminosité peuvent nuire à la concentration. De même qu’un repas copieux ou une fête qui peuvent également engendrer des difficultés pour se concentrer le lendemain matin. L’organisme est simplement surchargé.
Une surcharge psychologique, comme des contraintes importantes liées à des problèmes d’ordre privé et/ou professionnel, peut également réduire considérablement la concentration.
Si vous constatez des difficultés pour vous concentrer sur le long terme, même en exécutant des tâches habituelles, demandez conseil à un médecin. Un problème physique, comme une maladie, peut être à l’origine d’un manque de concentration. Parmi les causes, on retrouve :
- la dépression
- le burn out
- l’hypotension artérielle
- l’insomnie
- le TDAH
- la démence
- les problèmes de thyroïde
- les troubles de la circulation cérébrale
Toutefois, ces affections s’accompagnent généralement d’autres symptômes. On impute souvent les problèmes de concentration chez les enfants au TDAH, mais ce n’est pas toujours le cas. L’environnement, le sommeil et l’alimentation jouent également un rôle important.
Traitements en cas de manque de concentration
En général, le médecin procédera à une anamnèse détaillée pour déterminer l’origine du manque de concentration. Des questions précises permettent souvent d’identifier les éléments déclencheurs. Des tests sanguins peuvent indiquer des carences par exemple, qui pourront être comblées grâce à des médicaments.
Une dépression sous-jacente peut être traitée avec des antidépresseurs qui agissent sur l’humeur, ce qu’on appelle les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Différents médicaments sont disponibles pour traiter le TDAH chez l’enfant.
Nombreux sont ceux qui ont recours à des produits à base de plantes lorsqu’ils ne parviennent pas à se concentrer, par exemple, les préparations à base de ginkgo biloba. L’homéopathie peut également s'avérer utile en cas de perte de concentration :
- l’Agaricus muscarius (en cas de comportement agité)
- l’anacarde, plus connue sous le nom de « noix de cajou » (en cas d’irritabilité)
- le Bariumcarbonicum (en cas de perte de mémoire)
- le Xerophyllum (en cas de perte de concentration)
Demandez toujours l’avis d’un médecin quant à la prise de médicaments pour favoriser la concentration.